Prévu pour environ 1000 personnes, le camp de Samos en accueille 6800 (chiffre de 2020)
Fuyant les violences extrêmes d’un monde détruisant tout respect d’Humanité, Pakistanais, Afghans, Syriens, Irakiens et à présent Africains, seuls, en famille, enfants mineurs isolés, après des parcours d’épouvante, ont accosté là, dans ces iles aux portes de l’Europe. Loin de l’idée de l’île paradisiaque, ces migrants se retrouvent dans une prison à ciel ouvert…
La situation sanitaire est alarmante sur l’île grecque de Samos où vivent des milliers de migrants entassés dans des campements insalubres …
Dans cette concentration de population précaire, sur tous les camps, se développent les pathologies habituelles de l’insalubrité rencontrées dans les bidonvilles ou les favelas du monde : malnutrition, maladies infectieuses chroniques, transmissibles (gale, gastro-entérites) avec de plus les pathologies mentales : syndrome post-traumatique, états dépressifs, etc.
Dans le cadre de son aide d’urgence et en tant que ONG, LIFE se devait d’intervenir.